الجمعة، 8 فبراير 2013

Formation d'avocats sur la protection des journalistes


Youssef Jajili, directeur de publication de l'hebdomadaire Al An, poursuivi pour "diffamation", suite à une plaine d'Abdelkader Amara, ministre du Commerce, de l'industrie et des nouvelles technologies. Le journaliste risque jusqu'à un an de prison.


“Dans les textes de loi, on retrouve souvent les expressions “tout ce qui est susceptible de porter atteinte à”. Cette formule est trop vague et cela favorise l'excès et les sanctions injustes.”- Ihab Ibrahim, avocat égyptien et formateur. -


Pour aider les avocats à mieux défendre les journalistes dans les pays arabes, où perdurent les atteintes à la liberté de la presse malgré les espoirs de démocratisation, une formation inédite vient d'être prodiguée à des avocats marocains, destinée à s'étendre à l'ensemble du monde arabe.
      Organisée à Rabat par le Centre jordanien de protection des journalistes (CPLJ) et l'association marocaine Adala (Justice), son objectif est d'aider les avocats à “faire face au flou qui caractérise souvent, dans le monde arabe, les textes de loi relatifs à la liberté d'expression”.
      Pour Atiqa Elouaziri, une des 25 avocats marocains qui ont bénéficié de la formation assurée par deux experts juridiques égyptiens, “la formation est ouverte à tous les avocats qui le souhaitent et s'intéresse aux questions liées à la liberté d'expression”.
Selon Nidal Mansour, le président du CPLJ, “les journalistes ne sont ni des anges, ni des êtres parfaits. Il leur arrive de se tromper”, et “c'est pour cela qu'ils doivent être protégés juridiquement avant et au cours du procès”.
Il s'agit de chercher “à déceler les ambiguïtés de la loi et montrer que celle-ci n'est pas conforme aux normes internationales”, affirme le président du CPLJ.
Les sessions suivantes sont prévues en Egypte et en Tunisie, d'après Jamila Sayouri, la présidente de l'association Adala.
aufait/AFP

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