“Dans les textes de loi,
on retrouve souvent les expressions “tout ce qui est susceptible de porter
atteinte à”. Cette formule est trop vague et cela favorise l'excès et les
sanctions injustes.”- Ihab
Ibrahim, avocat égyptien et formateur. -
Pour
aider les avocats à mieux défendre les journalistes dans les pays arabes, où
perdurent les atteintes à la liberté de la presse malgré les espoirs de
démocratisation, une formation inédite vient d'être prodiguée à des avocats
marocains, destinée à s'étendre à l'ensemble du monde arabe.
Organisée à Rabat par le Centre
jordanien de protection des journalistes (CPLJ) et l'association marocaine
Adala (Justice), son objectif est d'aider les avocats à “faire face au flou qui
caractérise souvent, dans le monde arabe, les textes de loi relatifs à la
liberté d'expression”.Pour Atiqa Elouaziri, une des 25 avocats marocains qui ont bénéficié de la formation assurée par deux experts juridiques égyptiens, “la formation est ouverte à tous les avocats qui le souhaitent et s'intéresse aux questions liées à la liberté d'expression”.
Selon Nidal Mansour, le président du CPLJ, “les journalistes ne sont ni des anges, ni des êtres parfaits. Il leur arrive de se tromper”, et “c'est pour cela qu'ils doivent être protégés juridiquement avant et au cours du procès”.
Il s'agit de chercher “à déceler les ambiguïtés de la loi et montrer que celle-ci n'est pas conforme aux normes internationales”, affirme le président du CPLJ.
Les sessions suivantes sont prévues en Egypte et en Tunisie, d'après Jamila Sayouri, la présidente de l'association Adala.
aufait/AFP
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