Le Samedi 02 février, s‘est tenu au Sénat un
"meeting politique" à l’initiative exclusive de la sénatrice Leila
Aichi (Groupe Ecologiste). Cette initiative, dénoncée par de nombreux sénateurs
d’appartenances politiques différentes, comme « choquante » et malvenue, porte
en effet un préjudice à la fois à la politique étrangère de la France, engagée
dans un conflit armé au Mali et à l’amitié-franco-marocaine.
Alors que la France combat le terrorisme au Mali et défend la liberté du
peuple malien menacée par des bandes fanatiques et criminelles ;
Alors que le président de la République
française effectue une visite historique pour signifier et affirmer à ce peuple
martyrisé la solidarité du peuple français ;
Alors que le Maroc apporte son soutien
politique et logistique à l’action de la France et à la cause du peuple malien
pour que revienne rapidement la paix et la stabilité dans la région
subsaharienne;
Alors que les troupes françaises font face au danger de la guerre pour
préserver la souveraineté de l’Etat malien et rétablir la dignité de son peuple
;
Une sénatrice, Madame Leila Aichi, s’est
permis de favoriser l’entrée dans l’honorable institution parlementaire, le
Sénat, de mercenaires regroupés au sein du «Polisario», leur donnant ainsi une
tribune de propagande pour critiquer l’action française et diffamer le Maroc.
Cela en l’absence de tout débat contradictoire et démocratique et à l’exclusion
de toute autre expression indépendante.
Il est de notoriété publique que ce même groupe, le «Polisario», ne
peut, comme le montre sa gestion inhumaine des camps de Tindouf, se targuer
d’être le défenseur de la liberté ou le promoteur de la paix et de la stabilité
régionale. En effet, il a sévi en Lybie au côté des troupes de Kadhafi et s’est
trouvé impliqué dans un vaste trafic d’armes à l’origine de l’insécurité et de
l’instabilité que connait la région sahélienne. De récents rapports
internationaux l’ont même désigné comme l’un des groupuscules les plus actifs
au côté des bandes armées qui sèment la mort au Mali, qui ont détruit un
patrimoine culturel local millénaire et propagé le fanatisme dans la
région.
En organisant ce "Meeting Politique" au Sénat pour le compte
des mercenaires du «Polisario», la sénatrice Leila Aichi a failli à son devoir
de solidarité nationale. Par son geste elle porte un tort à la politique
étrangère française et à l’amitié franco-marocaine.
C’est la raison pour laquelle nous,
citoyens franco-marocains, attachés à l’amitié Franco-Marocaine, heurtés et
choqués par l’initiative de la sénatrice Leila Aichi, nous demandons
solennellement à Monsieur Christian Cambon président du groupe d'amitié
France-Royaume du Maroc, son exclusion définitive et immédiate de ce même
groupe.
Il n’en peut-être autrement car Madame la
sénatrice ne saurait, après cette faute politique caractérisée, être à la fois
membre du groupe d'amitié France-Maroc, et continuer à soutenir des adversaires
avérés de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.
De même nous lançons cet Appel à l’adresse de Monsieur le Ministre de la
Défense et à Monsieur le premier Ministre pour leur exprimer notre profonde
indignation et leur demander une réaction de fermeté à l’égard de
l’instigatrice d’une telle initiative qui, au-delà de son caractère inamical à
l’égard du Maroc, «gêne l'action de la diplomatie française" au moment où
elle doit gérer, dans la sérénité et la cohésion nationale, la crise malienne.
Paris le 03 février 2013
Dr Mohammed MRAIZIKA, pour le Collectif
Associatif International Almohagir
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