الثلاثاء، 22 يناير 2013

Années de plomb : Une caravane cinématographique pour en préserver la mémoire



Photo extraite d'une scène de 'Jawhara, fille de prison', un film réalisé par Sâad Chraïbi sur les années de plomb. /DR

Une caravane cinématographique sous le thème “Les années de plomb: la mémoire, le temps et le présent” sillonne, jusqu'au 1er février, différentes villes du Sud. Plusieurs films marocains traitant des graves violations des droits de l'Homme pendant les années de plomb y sont proposés, afin que les jeunes générations apprennent et gardent en mémoire les épisodes de cette période sombre de notre histoire.
     Mémoire en détention de Jilali Ferhati, La chambre noire de Hassan Benjelloun, Tayf Nizar de Kamal Kamal et Jawhara, fille de prison de Sâad Chraïbi, tel est le programme proposé par la caravane cinématographique qui sillonne depuis le weekend dernier différentes villes du sud du Maroc
Sous le thème “Les années de plomb: la mémoire, le temps et le présent”, le but de cette caravane est de contribuer à la préservation de la mémoire. Organisée par la commission régionale des droits de l'Homme de Marrakech, dans les villes de Kelaât Sraghna, Youssoufia, Tahanaoute, Essaouira, Safi et Marrakech, cette caravane veut lutter contre l'oubli grâce à la projection de ces films traitant des graves violations des droits de l'Homme subies par de nombreux citoyens pendant les années de plomb.
Quatre films, quatre approches différentes pour réécrire ce passé douloureux. Dans Mémoire en détention, Jilali Ferhati met en scène une ex-victime de cette période sombre qui veut tourner la page.
Avec La chambre noire, film librement inspiré du livre de Jaouad M'didech, un ancien détenu politique, Hassan Benjelloun montre l'horreur et l'injustice qui ont frappé des jeunes oubliés dans les geôles du pouvoir.
Tayf Nizar de Kamal Kamal nous fait traverser la barrière côté tortionnaires, sur fond d'enquête sur des meurtres politiques.
Jawhara, fille de prison de Sâad Chraïbi est un hommage à celles et ceux qui ont subi les affres et les humiliations de l’incarcération pour leurs idées, le tout à travers le regard innocent de la petite Jawhara.
Aufait Maroc

ليست هناك تعليقات:

إرسال تعليق