الاثنين، 30 سبتمبر 2013

عبيد كأس العالم 2022 ..

      

        مايزيد عن  1.5 مليون عامل يعملون في الأوراش الخاصة بكأس العالم 2022 بقطر يشتغلون في ظروف رهيبة ولا إنسانية تصل حد الاستعباد. 90% منهم مهاجرون و40% منهم نيباليين  .عامل نيبالي  يموت يوميا داخل أوراش كأس العالم بقطر . مابين 4 يونيو و 8 يوليوز 2013 44 عامل نيبالي  لقوا حتفهم بقطر.
    الأسباب متعددة :  حوادث الشغل ، الأشغال الشاقة ، نوبات قلبية، حوادث الشغل، سوء التغذية، ظروف الإيواء، حرمان من الأجور، الحرمان من زيارة الأهل.... أي طعم سيكون لكأس العالم 2022 ؟

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Rivalité Arabie Saoudite - Qatar :“Une guerre froide aux pays des déserts et du pétrole”




      La journaliste Ariane Bonzon analyse dans la revue en ligne Slate.fr, les différences et les rivalités qui opposent l'Arabie Saoudite et le Qatar, deux États très proches a priori mais que de profondes divergences opposent depuis près de 20 ans. En voici les grandes lignes.
      Deux monarchies sunnites, deux régimes religieux, deux rentes pétrolières. De loin, l'Arabie Saoudite et le Qatar se ressemblent, mais de profondes divergences les opposent, en particulier sur la scène régionale comme on l'a très nettement vu, ces derniers mois, en Égypte, analyse la journaliste Ariane Bonzon dans la revue en ligne Slate.fr.
      Géographiquement déjà, le Qatar est un minuscule État de 1,87 million d'habitants, alors que l’Arabie Saoudite est le deuxième plus grand des pays arabes avec plus de 28 millions d’habitants.
     Idéologiquement, l’Arabie Saoudite se revendique comme État islamique et se fonde sur une légitimité religieuse (la dynastie wahabite des al-Saoud qui lui donne son nom), ce qui n’est pas le cas du Qatar.
Comme le note cependant Madawi al-Rasheed, professeur à la London School of Economics and Political Science, “ces deux pays sont autoritaires et ne pratiquent aucune sorte de représentation politique”.
      Mais pour en revenir à leurs oppositions sur la scène internationale, le site rappelle que ce qu'il qualifie de “guerre froide” trouve ses origines 20 ans plus tôt. Lorsque le Qatar a commencé à vouloir exister au niveau régional et que l’émir, Cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, qui a destitué son frère en juin 1995, décide que son pays passera du statut de pétromonarchie insignifiante à celui d’acteur influent de la scène internationale.
     Selon le chercheur français Nabil Ennasri, il s'agit là d'une atteinte à l’hégémonie de l’Arabie Saoudite qui domine le Conseil de coopération du Golfe. Le Qatar va par la suite faire preuve d’indépendance croissante par rapport à l’Arabie Saoudite et aux autres pays du Golfe.
En 2006-2007, l'Arabie Saoudite et le Qatar s’opposent sur le Liban, en 2009 sur le Yémen et enfin en 2011 sur l’Égypte. Chaque fois, l’Arabie Saoudite joue plutôt la carte de la radicalisation sunnite, voire salafiste, lorsque le Qatar soutient, lui, le courant des Frères musulmans.
Exemple de l'Égypte
      Ainsi en Égypte, l’Arabie Saoudite soutient l’armée et les salafistes, tandis que le Qatar soutient les Frères musulmans.
L’Arabie Saoudite qui veut mettre un terme à l’expérience des Frères musulmans,“a tout à la fois soutenu le général Abdel Fattah al-Sissi, chef de l’armée égyptienne et les salafistes d’al-Nour” explique Madawi al-Rasheed.
En revanche, le Qatar reçoit le coup d’État militaire, la destitution de Mohammed Morsi et la répression à l’égard des Frères musulmans comme une énorme gifle et une violation de la légalité démocratique. Le chercheur français Nabil Ennasri explique que la pierre d’achoppement entre l’Arabie Saoudite et les Frères musulmans, c’est l’interprétation de l’islam faite par ces derniers. “Le pire scénario pour Riyad c’est que les printemps arabes réussissent, avec une démocratie authentique et des gouvernements stables, ce qui voudrait dire que la révolution est possible et que les monarchies des Emirats ne seraient plus à l’abri.” - Nabil Ennasri       
“L'émir du Qatar a une approche plus ouverte de l'islam et moins rigoriste que celle qui domine en Arabie Saoudite. Ce clivage explique aussi le rapprochement de Doha avec les Frères musulmans car il porte en germe l'idée de l'émergence d'un islam alternatif à l'islam salafi saoudien”, explique encore ce chercheur français.
aufait avec agences

الأحد، 29 سبتمبر 2013

J’exige un gouvernement




Par : Abdelhak RIKI

Qui suis-je pour exiger un gouvernement ? Et, ai-je le droit d’exiger ce gouvernement ?
Je me suis posé la question dès lors que j’ai formulé cette exigence. Je me suis mis à réfléchir. Suis-je dans mon droit ? Ou suis-je entrain de piétiner dans une sphère qui m’est étrangère ?
Je peux continuer à formuler des questions de ce genre à l’infini, mais j’ai décidé tout d’un coup de trancher dans le vif du sujet.
Oui, en tant que citoyen marocain, j’ai le droit d’exiger pour le moment un gouvernement marocain. Ensuite, de préférence stable et capable de gouverner. Enfin, j’ai le droit de formuler cette exigence ainsi que l’obligation morale de porter à votre connaissance cette demande.
En réalité, j’en ai marre de trop attendre, attendre Godot ! Je suis mécontent de la tournure que prend la politique dans mon pays.
Plusieurs mois pour voir finalement un parti politique, en l’occurrence, l’Istiqlal, décider de quitter la majorité et un interminable ballet pour remanier le gouvernement en cours suite à la décision du parti, Rassemblement National des Indépendants, de rejoindre la nouvelle majorité gouvernementale…
Je ne comprends pas ce qui se passe ? Je ne comprends pas pourquoi tout ce retard ? Je ne comprends pas d’où vient le blocage et qui en est responsable ?
Et vous qui êtes en train de me lire ? Vous savez ce qui se passe réellement ? Si quelqu’un dispose d’une information certaine et fiable, qu’il se dépêche de la communiquer à ces concitoyens. Il rendra un grand service à la nation.
En attendant, moi je souffre de voir mon pays sans un nouveau gouvernement.
Certains diront qu’avec ou sans gouvernement, le pays tourne, les gens travaillent, les marchés sont approvisionnés, la sécurité existe… Je n’en pense pas autrement, mais pour moi, ce n’est pas suffisant. Je veux que la question gouvernementale soit réglée une fois pour toutes et maintenant.
Pourquoi ? Car j’ai voté lors des dernières élections législatives ayant permis la formation du nouveau gouvernement. Je demande que mon vote et mon choix soient respectés. Le parlement, le gouvernement, les partis politiques me doivent un respect, car sans mon vote, ils ne peuvent prétendre à une légitimité représentative.
Pour moi c’est le respect de mon vote qui compte. D’autres exigent un gouvernement pour des questions économiques, sociales et parfois éthiques et morales.
J’entends, encore certains, dire qui suis-je pour exiger ? Eh bien je suis un citoyen qui exprime le ras-le-bol général de millions de citoyens marocains. Comment le savoir ? Bonne question. Posez la question autour de vous et vous entendrez des plus belles sur nos politiciens et la crise gouvernementale.
Le mécontentement traverse toutes les sensibilités, les sympathisants de la majorité actuelle comme ceux de l’opposition. Quant à ceux se trouvant en dehors de ces deux groupes, il est utile parfois de ne pas les provoquer.
Quant à moi, je reviens à la charge pour exiger un nouveau gouvernement et une nouvelle majorité. Je demande à ce que le mandat accordé par les citoyens électeurs soit mené à son terme.
Mais ce qui me fait mal, c’est l’absence totale de communication de la part des partis de la majorité et de l’opposition. Comme s’ils étaient dépassés par les événements. Le comble est qu’ils sont, apparemment, d’accord sur une seule chose. Vous savez laquelle ?
Eh bien, de ne pas nous permettre, à nous, citoyens électeurs, le droit de trancher à travers des élections anticipées. Là c’est l’unanimité.
Il semble, que les partis d’opposition, qui disposent d’une majorité ne veulent pas présenter une mention de censure et faire tomber le gouvernement. Il semble, que les partis de la majorité, ne veulent pas utiliser les prérogatives constitutionnelles pour dissoudre le parlement. Il semble que….
Personne ne veut adosser la responsabilité d’une crise gouvernementale. Personne ne veut faire bouger les pièces d’échec. Jusqu’à quand ?
Le refus d’élections anticipées à deux motivations, l’une a trait au coût de la tenue du scrutin qui semble important para rapport à notre budget, l’autre est le fait que certains prédisent que ces élections ne changeront en rien la configuration parlementaire actuelle.
En tant que citoyen, il me semble que ni l’une, ni l’autre des raisons formulées ne sont convaincantes.
En Europe, l’appel des citoyens aux urnes pour départager les hommes politiques et leurs différends est une obligation démocratique. Le coût, qui est supporté par la collectivité, ne peut être un frein à cette pratique constitutionnelle.
Prenons le cas d’un pays européen englouti dans une crise sans pareille. Je parle de la Grèce qui n’hésite pas à appeler ces citoyens à des élections anticipées chaque fois que nécessaire. N’en parlons pas de l’Italie, dont cette pratique est une constante depuis belle lurette.
Pour ce qui est des résultats d’élections anticipées au Maroc, sauf pour les devins, personne ne dispose de tendances fiables sur les intentions de vote des marocains.
D’ailleurs, j’ai hâte de connaitre le sentiment de mes concitoyens sur trois points importants : le taux de participation, le score du parti au pouvoir le PJD et celui du parti de l’Istiqlal qui a décidé de quitter le gouvernement et de lancer ses troupes dans la rue de la protestation et de l’opposition.
Alors, allons-nous, nous acheminer vers la proclamation d’un nouveau gouvernement ou bien vers des élections anticipées ?
En attendant, les dirigeants politiques de la majorité et de l’opposition feraient bien de comparaitre à la télé pour débattre et déterminer les responsabilités des uns et des autres. Les citoyens ont le droit d’être informés. Ne croyez nullement qu’ils sont indifférents.   
Ils ne peuvent plus de cette situation qui peut à la longue devenir kafkaïenne.
C’est au vu de cette intenable situation que je me permets de jeter un pavé dans la mare, faire bousculer les choses, en exigeant qu’enfin un gouvernement soit formé ou que le peuple soit consulté.
J’exige un gouvernement au lieu de porter des accusations. Je veux être positif dans ma démarche. Donc au lieu d’exiger, je reformule la question en demandant un gouvernement stable pour mon pays.
Et vous ?

NB : article écrit le dimanche 29 septembre 2013 à 17 h. Si au-delà de cette date on est gratifié d’un nouveau gouvernement ce serait une bonne nouvelle nonobstant sa composition. Sinon, cet écrit est un appel pour mettre un terme à ce feuilleton interminable.

Abdelhak Riki
Citoyen marocain

السبت، 28 سبتمبر 2013

Maroc : Le Projet de Loi d'accès à l'information nécessite encore des améliorations




A la veille de la journée mondiale du droit d’accès  à l’information, ARTICLE 19  demande au gouvernement marocain de soumettre son projet de loi sur l'accès à l'information  à la pleine conformité avec les normes internationales dans ce domaine.
ARTICLE 19 se félicite des efforts déployés au cours des derniers mois par le gouvernement marocain pour rédiger cet important projet de loi. Nous apprécions également l’opportunité qui nous a été offerte de contribuer à ce processus.
Si ce projet venait à positivement aboutir, le Maroc rejoindra une communauté de pays de plus en plus  nombreuse ayant  une législation spécifique pour la  liberté de l'information.
Pourtant, comme le montre l'analyse détaillée du projet de loi, nos recommandations n'ont pas encore été complètement entendues. Malgré un certain nombre de changements positifs dans les dispositions (telles que la suppression de la condition de nationalité pour bénéficier du droit à l'information), le projet de loi reste voué à l'échec pour  diverses raisons, notamment à cause du maintien  d’un système trop large des exceptions.
Le  Maroc  n’a pas répondu positivement aux critiques d’ARTICLE 19 de  la version antérieure du projet de loi. Cette attitude déçoit beaucoup  car pendant environ trois ans une attente optimiste avait primé  faisant penser que le gouvernement marocain allait adopter une législation solide sur le droit à l'information en conformité avec les normes internationales.
 Surtout, que  l'examen du rapport périodique universel du Maroc en Juillet 2012 avait appelé à une telle réforme. En outre, les lacunes du projet de loi attirent l'attention et aggravent le bilan du Maroc plus généralement en matière de liberté d'expression et des questions de liberté de la presse.
Sur la base des normes internationales relatives au droit d’accès à l'information et dans le but d'apporter une contribution concrète aux discussions en cours au Maroc sur le sujet, ARTICLE 19 propose quelques recommandations spécifiques pour l’amélioration du projet de loi.
Les plus importantes  parmi celles-ci sont:
•  La refonte du régime des exceptions en conformité avec les normes internationales. Toutes les exceptions doivent être soumises  au test du préjudice grave et de l'intérêt public de sorte qu'un corps concerné ne peut refuser au requérant un accès à l'information que si le préjudice  à l'intérêt protégé en vertu de l'exception  l'emporte sur l'intérêt public à divulguer l'information.
•  Stipuler que l'extension de la date limite pour répondre à des demandes ne devrait être autorisée que pour des circonstances exceptionnelles et si la réponse à une demande est exceptionnellement complexe, le demandeur doit non seulement être informé du retard, mais devrait également avoir les explications sur les raisons qui justifient celui-ci.
•  La révision de la procédure prévue devant l'organe de surveillance de la Commission nationale pour garantir le droit d'accès à l'information. Cette procédure devrait être rapide et abordable, le projet de loi devrait prévoir cela d’une manière explicite.
ARTICLE 19 - 27 Sep 2013